10.12.12

Un frisson d'Etna... un ravage turbulent







Un ouragan en éclat de maux, 
Une cisaille dans ma tête,
Saigne dans un labyrinthe de vaisseaux,
Irrigue des veines assoiffées de sang,
Un désordre mental s'offre à ma chambre noire,
Mille faisceaux sur mon champ visuel,
Un flou gris, sur une netteté en noir et blanc,
Une mémoire en paradoxe à ma morale,
Qui se veut de raison...!!,
Une folie d'égarement en justification,
Une illusion en témérité aveuglante,
Aberrante en résolution,
En théorie, en théorème, en résumé dépourvut de sens,
La thèse d'une mémoire qui ne consolide à la réflexion,
L'évasion de la pensée en camisole du mea-culpa,
Une insomnia en dérision,
Comme c'est flagrant!!,
Cette cupidité en stupidité,
Une subordination à l'intelligence,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

J'avais une douleur terrifiante,
Un battement en chamade,
Qui menait le pas de danse...??,
Chacun fit un signe,
Le tympan d'un tempo,
En soprano tambourina,
Une drogue à administrer de suite,
Allégea un soupçon des neurones engourdi de souffrance,
J'ai mal des maux, qui accusent ma vue,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Mes yeux se doivent d'être au repos,
Et suggèrent des jumelles, le temps qu'il faut,
Pour décharger le réseau,
Ceci n'est qu'un premier constat,
D'une série de révisions,
Le reste un bilan ou un check-up,
Une négligence, d'une santé en détérioration,
De stress culminant,
D'ondes vibrantes en écoute permanente,
D'un fichu temps,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Une dégoûtante, dégoulinante perle froide sur le front,
Une sueur fébrile monte en température,
Au-dessus de la moyenne,
Au secours en demande,
D'un conseil en attente,
J'aimerais en finir,
Une persistance accrue,
De jour, comme de nuit,
C'est une folie sans répit,
Je m'enfouis...!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Je sombre dans l'oubli,
Mes yeux se ferment,
Lentement de paresse endormi,
Dans un profond sommeil,
J'en ai marre...!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Cette souffrance m'accapare,
A chaque bruit de son ou de lumière,
Ceci est affligeant!!,
De grâce...!! Ayez pitié de mes neurones,
Qui ne réclament que silence et paix,
A un corps endolori,
Et gravement atteint à une secousse de poumons,
Dans l'abîme d'un antre gorge,
Sort d'une cage thoracique,
Chargé d'air infect,
Un virus s'échappant en flagrant,
Contamina les autres membres,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Le nez est le plus fragilisé,
Susceptible de choper l'érosion,
D'ailleurs, d'apparence morne,
Suinte en sueur, 
S'essuie sa honte d'un torchon en papier,
Accuse le coup de sa défaite,
En rouge, le bout de son nase,
Les mains et les bras sont en torpeur de mouvement,
La voix souffle à peine un son audible,
Vous me faites honte!!,
Vous avez si vite capitulé,
En lutte et en combat, 
Je vous ai appris à combattre,
Nourris pour être la défense à mon immunité,
Je vous ai en santé gavée,
Honte à vous!!,
Mes compagnons de route,
Vous me rendez faible en duel,
Contre un ennemi juré,
Ce virulent virus,
En turpitude insolente,
Je l'aurais...., je vous le promets,
Et vous en attendant, 
Allez-vous-en!!,
Le temps que je recouvre ma santé,
Hors de ma vue!!,
Laissez-moi dormir,
Je suis trop fatiguée,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Une tempête de vagues,
D'oxygène et de globules,
Un parachute de vitamines,
Se multiplient en facteur,
Par dizaines, par centaines ou par milliers,
Se regroupent en alphabet,
Souvent en solo, en duo, ou en trio,
Et parfois même en nombre,
Pour arroser l'alliance, 
Des molécules en couleurs,
Des particules infimes,
Ne se voit qu'avec un agrandisseur de vision,
Pareil à une sur dimension,
Des fragments entre deux vitres en lamelles,
Ils aiment jouer à cache-cache,
Un liquide propulsé au milieu,
Dévoile leur secret en fluo ou en UV,
Plus personne n'est à l'abri,
Le jeu est fini, le temps d'une décomposition,
Mon Dieu!! comme c'est long...,
Je déprime en sommeil morbide,
Mes facultés de pensée me tiraillent,
Je n'arrête de divaguer en frisson,
Ma température est au summum,
Affichant un trente-neuf ou un quarante,
Je brûle de chaleur,
Des compresses froides,
Rien à foutre!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

On me souleva, je glissai dans un bain froid,
Une eau glacée, gelée transperce mes entrailles,
J'étais giclée au visage,
J'étais comme une momie,
Qu'on martyrisa doublement,
Livide, frigorifiée,
Enfin, le supplice fini,
On me couvrit de couvertures,
Réchauffa mes membres alourdis,
On alluma du feu à mes côtés,
Après un long moment, je me réveillai,
Une odeur de soupe de légumes,
Me proposant comme un tranquillisant,
A mon débordant appétit,
Mon Dieu!! comme c'est bon,
De me réveiller... après un Etna en ébullition, 
Il ne resta que les larves chaudes,
Se déversa sur un corps froid,
Retrouva un soupçon de vie après une survie,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête... 

Mes  mots chéris, vous m'avez manqué...,
Et vous les maux..., je vous hais à souhait...!!









13.11.12

Subtile quintessence des marées






Qui t'envoie sur mes rivages..., bel outrageux...!!,
Tu remues les brises marine, d'un outre-temps de printemps,

Un léger parfum iodé de caprice ancré...,

Tes yeux vibrent par les vagues amoureuses,
Se brisent sur les rochers de l'espérance,

Tu caresses en rossée, les sols entre une digue et un lobe creux,
Tu vagues sur les sables pour courtiser les muses,

Tu flattes en errance, l'incantation des sirènes,
Sous les ailes de mouettes en robe blanche,

Tu humbles en martyr, la vie des marins,
Sous un linceul en drapeau de sang,

Les flots de l'océan tanguent au saut à la volée,
Suscitant un vagulant tourbillon,

Orchestrant en un temps, un soulèvement de saisons,
Entre mer et ciel, plage et dune, soleil et lune,

Parcourant des baisers à cornes aiguisées, 
Frappant péniches, chalutiers, voiliers, canoës,

Obstacle rempart en prestance...,   

Rythmant en ébauche la java, 
Ambulant, épuisant, mourant, sous des grains de sablier,

Horloge sourde des moments,
Un flux abîme fragmenté,

Frôlant en cascade des rosées satinées,
Couvant l'enjeu des aimés,

Étreintes, mains tremblantes, fébriles attentes,
Lueur d'une vision, altéré en illusion,

Tu swingues un corps-à-corps en frisson,
Sublime reflets ivoirins sur l'océan, 

Les nuages, les ténèbres, les orages,
Les tempêtes, les rafales, les ouragans,

A coup de vent..., 
Sous ta permission en dévotion,

Tu craches les rayons de soleil en feu, 
Surgissant des réverbères de l'horizon,

S'écrasent en masse sous l'effet de l'érosion, 

Tu repars, errant reflux, princier des tours,
Gardien des princesses et pirates des mers,

Tu provoques un engouement de tendresse,
Suis émerveillée de délire en fureur poétique,

Sous le charme..., d'un timonier écervelé de raison en passion, 
Rehaussant le gouvernail du soleil levant,

Les oiseaux, une chorale, 
Une mélodie en couplet, 

Un chant parolier en parade...,

Le bourdonnement de mes oreilles
Une aventure en léthargie,

Un chemin de vie...,

Un souffle chaud en crête,
Un trouble agréable d'une mousson en furie,

Ton déhanchement me fascine, 
Entre accord et désaccord, 

Suscitant l'émoi de vaguelettes en courbe et lignées en dôme,
Accostant sur des côtes, des jetées désertes à l'abandon, 

Une traînée de neige écumeuses, mousseuses,
Laiteuses, crémeuses,

D'une plume juteuse en folie,
Au regard versatile d'un encrier,

S'éploie au détail opulent, 
Meut en volatil élan pourpré, 

Sous l'arène d'une poésie fragilisée,
L'élixir d'une romance en éclat de vers parfumé,

Au seuil de ton sourire, une fringale essence

Tu réveilles ma lettre tel un Cicéron, 
En écrit se déploie,

A l'orée d'un profond bleu roi,
Au sommeil d'une belle au bois dormant...














31.10.12

Sous ton charme..., sans défense




Une vague de rêverie que j'ai partagé ...




Sous un ciel flambant doré, 
D'un rouge écarlate, à l'ocre jaune sucrée,

D'un bleu de romance au goût éclatant de sainteté,
Un miel radieux aux teintes ambrées,

D'un brasier de rayons en errance...,

Un refuge de lumières papillonnées,
Aux faisceaux d'une torche allumée,

D'un drap de corsage habillant une rangée,
De tulipe rouge de sang en pureté,

Jouant de mes sensations naturelles, innées,
Je baigne d'un âtre passionné,

D'un déluge d'astres en mouvance,
Un tourbillon mélodieux en son,

D'une danse en mouvement de chant,
Un pas ailé, éthéré en élan,

Une frénésie de tempo altéré...,

Au souffle du vent en accordéon,
Semble accorder le bat du coeur,

D'une lignée d'oiseaux en touche noires et blanches,
Un envol haut et bas en note,

Déjouent les rythmes en ravissement...,

Suspends, élevé les mains d'un arlequin,
Au bercement extasié, 

D'un doux frémissement d'air,
Un doigt cogite un moment,

Guide une scène de jouvence,
Une vibrance de brise en émotion,

Le temps, une dentelle fine en cascade..., 

D'un reflet fugace perdure la mémoire,
Un miroir gondole en transe,

Supplice extrême tourmente l'instant,
Réveillant l'audace de la nature incarnée,

Une chaleur me caresse d'amour, 
Mes lèvres se fondent de désir,

Un doux convive ensoleillé,
Me réchauffe sous une étendue de champ, 

Un couchant bruni, jauni, brûlant d'envie,
Fait briller mes yeux sous ses flammes,

L'iris joyeux vitrail indéfinissable à l'âme,
Lueur vacillante en étincelle, 

Un spectre lumineux en feu de couleurs,
Aux vives ardeurs,

Fleuris, jaillis d'eau en trompe,
Un jet gicle de joie flasque,

Arrosant les pleines en saison,
D'une vasque en murmure de nuages,

D'un dédoublement de lignes en union...,

Un flot de pluies étoilées,
Je me perds dans ton horizon,

Sublime foyer captivant,
D'un rai et j'ai fondu,

J'ai survolé les cieux,
Couvé sous mes paupières son ombre,

Le ciel se fond dans l'immensité du soleil,
Envahis les facultés de pensée,

D'un crépuscule de conscience enivré,
Un ruisseau de vie affectant l'esprit,

Mon regard fasciné conjure les rayons, 
D'immortaliser ces moments de bonheur,

Un corps céleste m'a inondé,
Et dans ses bras, je n'ai pu bouger...
















24.10.12

L'antre monde






Je continue à suivre ce destin qui semble être le mien,
Je m'éternise à feuilleter ses pages,
Cherchant une quelconque révélation entre les mains,
Une espérance dans l'incompréhension de l’obsessionnel,

Tantôt un spectre beau à en mourir,
Souvent une silhouette triste à en souffrir, 

Un sourire joyeux un jour,
Une larme coule un autre,

Au fond de moi, un orage gronde,
Par des pensées égarées,
Par des reproches cachés,
Par un souffle comprimé,

Le destin se joue de mon visage...,

Un voile fin couvre mes yeux,
Mon regard se perd à travers une buée de vapeur,
Je n'arrive à distinguer les espaces,
Tout s'éclate en morceaux de miroir,
Projetant des reflets l'espace d'un éclair,
Se heurtent sur un fond en amas, 
Un aimant de décharges en nuages,
Les jours, les heures et les saisons traversent mon champ de vision comme un ouragan,
Laissant plainte et amertume au goût acerbe...,
Succombent à ma mémoire, 

Comme la pluie de l'été, légère, fraîche, abondante,
Inonde mon corps et lavent mes péchés..., 

Le coeur est soulagé par moments, 
En dépit des souffrances qui le dérangent, 
Meurtri entre un souffle et une expiration qui tarde par lassitude, 
Une suffocation accélérée soulève le coeur, 
Cherchant un brin de souffle qui le tient à la vie, 
Un rythme lent et puis une agitation impulsive,
De peur de perdre la raison ou le sensé des mots,
Suis-je l'enjeu d'un individu indéfini qui trouble mes pensées ???
Ou le son du glas qui suit mon trépas... ???,
Le sort n'abrite, n'habite que les âtres morts,
Suis-je parmi ces vivants inertes qui déambulent  ???,
Suivant un somnambule de mirage dans des rues désertes ...,
S'accrochant à une chimère bouée de sauvetage, 
Portant un gilet d'hallucination sous l'effet d'une révulsion,
Qui suis-je ??? ..., dans un tas de pierres qui n'arrivent à se déplacer,
A défaut d'un culminant entassement de réverbères, 
Miroitant la pluie et le beau temps...,
Une lueur de feu jaillit de nulle part,
Enflammant le vert et le sec des arbres asséchés, 
Provocant cri et désarroi dans un monde de peur glacé,
J'ai supplié les feux d'attiédir la flamme,
Mais les brûlures ont anéanti les âmes,
Celles fraîches et celles de pérennité d'âge,
Une ombre renaît de ces cendres,
Semble se dévoiler dans l'obscurité,
Brandissant un semblant de survie,
A qui voudra tenir le bout du vent,
Burlesque parodie d'apparence morne,
Une banale illusion d'optique..., 
La terre s'agite, se vomit de répulsion, 
Une nausée persistante de troubles agités, 
Une auréolée entre les arbres à travers la brume,
Clame un chemin ... sinueux, rêche, pourtant macabre, 

Qui se veut de cette vie qui vocifère en puanteur ???,
L'esprit se meurt et les langues se tuent ...





21.10.12

La bohème








J'ai bu le suc d'un délicieux breuvage ...

D'une belle romance entre les lignes ...

Essaye de se frayer un nid douillet ...

Entre les consonnes et les voyelles ...

Du maître du verbe et de l'adjectif ...

Je nage dans l'encyclopédie des caresses ...

De la connaissance des sensations enivrantes des mots ...

Dans l'euphorie des paroles chatoyantes ...

C'était sous la couverture du bonheur ...

J'ai répondu ... Ne t'en va pas !!

Reste le temps d'une nuit ... 

Ce n'était qu'un vent de vie ...


Un brin parsemé de poésie ...

Écrite sur une feuille amourachée ...
    
Par une plume étourdie en prose ... 

Sous des draps d'insomnie ...







17.10.12

Evasion de la pensée





Je suis assise sur un tapis en natte ...
J'ai joint mes deux jambes sur moi ...
Je suis saisie par un spectacle devant moi ...
Une béatitude m'enveloppe tout le corps ...
Un sourire aux lèvres ...
Une plénitude sans précédent me parcoure ...
Je me sens sous l'emprise d'une chorégraphie  ...
Le temps se fige à l'instant présent ...
Je pars errer dans les labyrinthes de l'évasion ...



Devant mes yeux ...



Je cherche à comprendre, à saisir, chaque portée, chaque espacement et chaque rassemblement ....



Un rayon de soleil qui se fraie un chemin à travers un magnifique ciel bleu, une nuance d'un dégradé de bleu à te faire perdre le souffle, une rosée fine dissipe un manteau d'une légère brume, des nuages éparpillés, en flocon de neige, légers, denses, vaporeux ...


Il vint illuminer une place pleine de pigeons, une envolée de pigeons, sur une danse entre le ciel et la terre, un doux bruit de roucoulement pénétrant et de volée d'ailes m'emporte avec eux ....



A côté, une source d'eau limpide, transparente, pure, jaillissait d'une fontaine à ras du sol, où les rayons s'y jouaient dans des reflets brillants, lumineux, miroitants et quelquefois, des pigeons s'arrosaient le bec, la tête, les pattes,  souvent se plongeaient le corps et partaient parfois dans une euphorie de gags entre eux ...



La place regorgeait de monde, mais peu se souciaient de ce spectacle, un errant sur deux s'attardait pour prendre quelques photos, ou donnait à manger pour susciter la scène de bruit de danse, d'accolade de bras et de pousser de jambes pour accrocher des miettes de graines ou de pain ..., ou tantôt de petits enfants couraient derrière eux en essayant de les attraper ..., l'innocence de ces deux êtres vivants, une complicité à travers une entente muette ... 

Depuis l'Antiquité, les pigeons vivaient à proximité des humains, servaient de facteur à une époque et de nourriture en tout temps ...
.
.
.



Plus loin de la place s'expose à mon regard l'horizon azuré ...







Je pars exploiter le grand bleu comme ces oiseaux migrateurs, ces mouettes qui longent la côte, le vol des ailes est une sensation agréable de liberté ..., seuls ces animaux volatils se régalent de ce plaisir.

Ce n'est qu'une part du paradis terrestre, chaque jour un nouveau tableau créé par le divin, s'offre à nous, aucun ne ressemble à l'autre et chaque tableau à une splendeur particulière ...

Devant l'immensité de cet horizon indéfini,  une magnificence féerique entre le ciel et la mer, une symbiose de reflets qui se projettent sur l'eau n'est qu'une vie de plus, une reproduction fidèle allongée du ciel, une fusion de deux corps pourtant si loin d'espace et de temps ..., qui vibrent d'une lueur imperceptible, mais paradoxalement très vive de sensibilité, une lueur d'espoir, d'espérance, de conscience et de raisonnement, qui peuvent être une note silencieuse pour certains et une symphonie pleine de réflexions pour d'autres.

Quand on regarde un tableau peint, nous arrivons à percevoir et définir l'approche du peintre, mais quand on est devant un tableau du divin, nous ne parvenons jamais à toucher sa splendeur ou détenir l'étendue de son contenu, ses couleurs pastels nous subliment les yeux, cependant indéchiffrables à la réflexion, longtemps dans l'histoire de l'humanité et anciennes croyances sont tombés en adoration devant cet astre. 

Ce corps céleste sépare le monde d'un nouveau jour, fait appel au sommeil radieux de la terre en réfléchissant une lumière de rayons se dissipant inéluctablement sur l'horizon, avant de disparaître derrière l'immensité des flots et laissant le crépuscule prendre possession, en réveillant l'astre régulateur des marées la Lune ..., l'astre paisible, éphémère, errant, étincelant, reposant et secret ... 
Ces deux astres sont d'une influence considérable sur l'homme ... Un mystère loin d'être dissipé ...,

La nature est une sublime palette de couleurs, un feeling naturel, inné, un toucher à l'âme sensible, un sentiment d'une émotion accrue, elle extériorise l'intérieur de la vie, l'extérieur n'est que la floraison et la fécondation de phénomènes quasi simultanés ...,

Que nous soyons peintres, écrivains, ou autres, nos tableaux, nos écrits, ne sont qu'une écriture sur une feuille blanche, une traversée à bord d'un navire, un ressentit, que chacun décrira à sa manière, selon l'inspiration du moment et du temps ..., sinon les couleurs naturelles suffisent elles-mêmes à sublimer ...




11.10.12

Errance printanière



La nature est mon fidèle compagnon, ma source de vie et ma ressource à la vie ...





Au cours de mes sorties à l'aube, j'ai croisé un vieux chêne immense comme celui que j'ai toujours rêvé de me reposer sous son ombre ...,
J'ai inscrit sur ses pages avec une pierre, non pas mes amours comme à mon adolescence, mais toutes les sensations ressenties à l'instant indéfini ..., 
J'ai écrit sur ses nervures ma vie, mes envies et mes défis ..., 
Je me suis redorée par cette nature ..., 

Ce chêne stable, solide, fidèle de tout temps m'a bercé jusqu'au matin ..., j'ai remis mon châle sur les épaules et petit à petit, les pieds nus, je me suis éloignée de mon ami, qui a pris soin de moi jusqu'au lever du jour ..., c'était notre secret dorénavant et un rendez-vous d'un lendemain ...,

A l'aube, je me réveille et malgré mes longues veillées de nuit, je prends mon châle et j'erre dans les champs d'oliviers, je sens l'odeur du café turc, je m'allonge sur une paisible étendue, le monde me paraît beau et je me délecte à chaque matin de sa splendeur..., 

Un air frais me caresse le corps et les cheveux, me souffle à l'oreille que je suis devenue encore plus rêveuse, et romantique de surcroît ..., mes yeux se ferment doucement ..., les mots jaillissent de partout dans ma tête, ils dansent en rythme devant mes yeux, se font de plus en plus pressants, avides d'être pris dans mes mains pour devenir un récit du jour ...,
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Je compte mes pas pour lui arriver et je les recompte quand je le quitte ... tant l'envie d'y rester à chaque fois me saisit ...,
Mes pieds s'enfoncent dans la terre douce, affectueuse et très souvent aride par le soleil intense de la journée,
La terre me raconte son combat perpétuel avec les saisons, sa verdure et son feuillage, ses arbres fruitiers et ses champs témoignent de sa résistance,

La nature celle que j'ai toujours adorée me couve de ses bras et je m'endors dans un souffle de délices, s'en me soucier du monde qui m'entoure ...,
Dans ses bras étendus, je me retrouve, la paix me gagne et une profonde sérénité de l'âme me transporte loin des confins ...,
Un parfum pénétrant des feuilles mortes, vertes, sèches, avec l’arôme de l'aube ensorcelle mon odorat, son écho me joue des airs de symphonie ..., sur une chorégraphie au rythme du vent ...,
Une caresse me frissonne tout le corps ... je me laisse emporter par ce délicat répit et l'esprit s'en va errer ...,

Ce fut un temps où les oracles écoutaient sur ce chêne les sons du vent dans ses branches pour les présages ...,
Entendre ses propres battements de coeur, sentir ses odorats, pénétrer cette terre qui me parle de ses aïeux, de mes aïeux qui sont passés par là et survécu des siècles ..., le galopement des chevaux, des chameaux, ou d'autres animaux ...,
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Mon châle traîne par terre ce matin à l'aube, la nature m'a tellement effleuré que je ne voulais plus effacer ses caresses en le remettant sur moi ...,

Je m'éloigne petit à petit de mon ami et mes pas creusent la terre pour affirmer ma présence à ses côtés ...,

Le lever du jour annonce un soleil torride mais je ne ressens plus rien, sereine d'une béatitude qui me couvrit tout le corps ... ,

Ce jour-là, les délices des contrées m'enivrèrent les sens, affirmant un goût de complicité et de convivialité ...



26.9.12

Dans l'ombre de ta lumière






Je voudrais être ta plume,
Celle que tu effleures,

Tu touches avec amour,
Tu te frottes à elle sans cesse et sans réserve,

Tu te lâches à elle sans pudeur,
Tu l'as choisi par sa valeur,

Sur une feuille vierge,
Tu t'abandonnes à des caresses éternelles,

Tu écris des mots d'amour, de plainte, d'abandon et de retour,
Tu cries en émotion, tu gémis en parole,

Tu hurles sur des lignes, 
Tu danses sur des synonymes,
Tu nages dans des océans profonds,

Tu savoures chaque mot et lettres,
Tu dessines d'une aisance les consonnes et les voyelles,

Ta plume, un langage farouche, avide, affamée,
Une feuille noircie par tant d'interrogations,

Tu colores le rêve d'arc-en-ciel en coeur,
Tu es un bel embaumeur, avec toute la douceur d'un bonheur,

Tu sens le jasmin de ta bouche, sa perle t'envahisse,
Tu te perds dans un monde de béatitude,

Au rythme des saisons, sans raison le printemps revit,
Les sentiments ressentent ce doux frisson,
Aussi flou que le vent,

Magnifiquement, tu signes le mot de la fin,
Tout en laissant des envies alléchantes,

Suspendu à des points de suspension ....








Trajectoire





L'amour dit au temps emmène-moi et sauve mon amour ...
Le temps lui répondit que tu es ...

Chère aux coeurs,
Légère au transport,
Douce à l'âme,
Agréable parfum à porter,
Lumière qui scintille aux yeux,
Enivrante des mots,
Des ailes à voler,
Des cieux à sillonner,
Des rêves à combler,
Légère le poids d'une plume ...

Je t'emporte à un coeur qui t'attend si chaleureusement ...


24.9.12

Le parfum d'une naufragée






Une fleur a l'odeur du parfum,
Se couche tombante de peines,
Sous les pieds des errants insouciants,
La terre l'accueille de ses mains,
Poussiéreuses, aimantes, sans haine,

Terre de paix où gouverne la délivrance de sa grâce,
En beauté fleurit de mille couleurs,

Une fleur délicate en senteur,
Embaume, triste nos narines,
L'homme sans pudeur la déshabille de sa capeline,
A des fins indignes,
Laissant souffrance et amertume,
Des pétales éparpillés sur un drap de lit,

Une fleur à jamais meurtri,
Repose sereine d'un échange avilit,
Quelques gouttes de rosée,
De sa semence irriguée,

Une fleur parlera de sa renaissance,
La vie lui prêtera sa revanche,
A un peuple aveugle qui dort au pied de l'indifférence ...






17.9.12

Le Destin ...







Les dés sont lancés,
Le destin nous a choisi,
Sur une table de poker,
Il s'est joué de nous ...

Nous continuons à rouler,
Comme des billes sur une roulette,
De la folie ... à l'enivrement ... un tour de magie ...

L'espoir dans les coeurs,
La chance dans les yeux,
A l'unisson ...

Cette roulette s'arrêtera un jour de tourner,
A qui le tour ???

Au suivant ...

Nous aurons été qu'une envolée de dés sur une table de poker ...















13.9.12

Mes Rivages ...








Le coeur à ses paroles,
Langage à lui seul qui parle dans le silence,
L'énergie qui se dégage d'une mer paisible.

D'un horizon qui m'appelle au voyage,
Des envies m'envahissent,
Le quotidien nous engloutisse.

Un changement s'est infiltré à travers une brèche de froid,
Nous l'éprouvons mais continuons à être indifférents, 
Un sentiment de vide persistant.

Quand un moment , j'ai vécu le bonheur,
Des mots, la chaleur des vers, et la fragilité des proses,
Ma plume en main.

J'effleure une feuille blanche,
D'une caresse, je m'abandonne 
Je noircis des pages et des pages.

Mon coeur parle délibérément,
Je regarde les écumes d'une mer tantôt frêles, tantôt affermi,
Accostant sur un rivage d'espoir.

Mes pieds sur le sable progressivement s'enfoncent,
Je fixe chaque empreinte nue, libre,
L'eau me désaltère de l'intérieur.

Je ne me retourne pas,
Sachant que les vagues effaceront mon passage...



L'amour n'est jamais acquis définitivement ...





L'amour s'enfuit .. face à la vie,
Un va-et-vient incessant,
Source de plaisir,
Ou nous anéantir,
.
.
.
L'amour ... , 
Je le retiens par mon coeur,
Il se faufile entre les mains,
Larme, douleur, cri et désespoir,




.
.
.
Puis un regain de vie, d'espoir,
Un sourire, une cadence de félicité,

Les mots reprennent vie,
Pour réchauffer l'envie,

D'autres espérances,
Le désir d'un rêve ...,
Ou simplement d'illusion ...













12.9.12

Enfouis-moi ...


Enfouis-moi parmi tes plus chers secrets, ceux les plus profonds ...
Enfouis-moi dans un endroit secret au fond de ton âme ...
...
Un endroit où seul nous deux nous connaissons ces profondeurs ...
Un endroit que seul le soleil illuminera par ces rayons ...
...
Tantôt timides pour nous réveiller ... 
Tantôt joyeux de nos rires, de nos moments de complicité … 
Tantôt splendide de nos désirs, de nos envies perpétuels …
Tantôt tendresse par tant de caresses, de mots charmeurs …
...


...
Un endroit que seul la lune nous bercera dans un monde de lueur ...
Sous un ciel étoilé ...
La lune notre complice éternel ...
.
.
.

Je t’ai caché ...
.
.
.



En moi .... , aussi proche de moi ...
.
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Si proche que tu vis sans cesse à chaque battement de cils …
Si proche que tu me séduis à chaque regard parcouru ..
Si proche que tu me désires à chaque regard enlacé ..
Si proche que tu m’admires à chaque levée de cils …
Si proche de ta tendresse …
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Tu vis en moi …

Je t'ai couvé en moi ...
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