30.3.13

Le murmure de ton coeur sous mon ciel étoilé


.
.
.


La vie est belle quand elle est vécu à deux, 
Mais encore plus belle quand on s'aime à deux...





Le printemps se joue de moi, je sens son rayon d'amour dans l'air, je n'arrive plus à me détacher de son regard, suis hypnotisée...

Je le laisse me caresser au gré de ses envies, il est lent et capricieux, sait combler les désirs et chavirer les âmes pieuses, peu résistent à ses folies...

C'est un excellent chevalier lorsqu'il est passionné, avec lui le temps s'arrête, il aime mener la danse, toucher le ciel devient un rêve accessible...

Lors de mon ascension, j'ai accroché une étoile...
Toi... 
Elle illuminera mon ciel à chaque caresse dévoilée,
Etoile de mon coeur, je sens ta tendresse sur moi qui me comble...
.
.
.
Une passion qui mûrit,
Perce un coeur d'une fissure de lumière,
Se toucher, se perdre, se détacher,
Les raisons sont multiples,
L'invasion devient une dérision,
L'insanité un mauvais acteur,
Possession ou un semblant,
Une palpitation de coeurs se manifeste,
Les mots, les doigts se libèrent
Les sentiments se déguisent,
Sous des masques constants...

...

Les couleurs du printemps me font rêver,
Est-ce que j'ai pu oublier ton regard qui flottait
sur les rives de mon coeur ?? ...

Le souffle du vent me fait vibrer,
Est-ce que j'ai pu sentir ta brise sur le revers
de mon cou brûlé ??...

Le soleil rayonne sur l'abîme des feuilles moroses
sur un sol asséché d'eau,
Est-ce que j'ai pu oublier de réchauffer 
les cendres de nos souvenirs??...

Les bleus des ondes de mes yeux,
Se fraient un chemin de volupté,
Dans l'âme de ton coeur...

J'effleure l'ombre de ton fard bleuté,
Je m'enivre sous ton ciel étoilé,
Les mots frêles, éphémères sur un sentier murmurés,
Sous des draps ensommeillés d'envie...

Je parcours les lignes amoureusement enfiévrées,
Sous les perles rosées de ton encrier,
Un fleuve ruisselle le long d'un feuillet,
Une plage azurée d'écumes,
Au bruissement de tes écrits...

Le silence de mes pas sur les nuées d'un mirage,
S'accole à ton corps en mots,
Tressaille, se faufile, saupoudre l'air de mes sens,
Happe le feu de mon visage amouraché...

Sous le ciel de ton coeur endormi,
J'ai valsé dans les bras d'un nuage,
Au seuil des étincelles de l'aurore,
Emmitouflés dans des mouvements,
Susurrés au clair du vent... 

Une variation de notes sur un clavier de ma peau,
Grave, aiguë, alto, moderato, lento, suspendu,
Des rires en silence sur une touche en couleur,
Un clair de lune sur des satins mielleux, 
Embrase l'audace des prémices de lueurs...

Je frémis au son caché,
Un baume dans l'antre de ta gorge,
En souffle de paroles,
Humide, tiède, moite, suinte,
Une plénitude de douceur...

Les vers et les ghazals, 
Trébuchent, chancellent, titubent,
Paragraphe en douceur des rimes,
Ton image se voile, m'entoure en refrain,
Une voix grisée sur un couplet,
A l'assaut d'une envolée ponctué...

Les pétales de roses de mon jardin, 
Cheminent un labyrinthe ensemencé,
Cernent des traits de nostalgie,
Dans l'arabesque de mes rivages,
Sinuosité, méandre, inflexion,
Divaguant sur un brin de buis...  

Je me noie dans ta mémoire vagabonde,
Le temps d'une sonate...









                                                                                                            

22.3.13

Véhémence d'une collision de béguin






Elle, 
La légende de tout temps,
La déesse des astres,
Au masque mystérieux,
L'enchanteresse de son royaume,
A l'âme diaphane,
La complice des étoiles,
Une pluie de songes,
A la pudeur éternelle,
A la pureté vénitienne,
En habit de ténor,
En soutane noire d'agate en teneur,
Hâlé de sa couleur de lumière, 
La nuit son écrin étincelant,
Un clair de lune enjolive son auréole,
Un couronnement en croissant de lune,
Un dôme a l'allure du ciel,
Présage d'un achèvement en apparence,
Apaise les corps endoloris,
Enchante les errants de la nuit,
De ses yeux baignent le monde des amoureux,
La mort lente des bruits tumultueux,
Le réveil des noctambules,
Le silence du bruissement des voix,
Le sommeil radieux sur la terre.

Lui, 
Spectre en prestance de souverain,
Majestueux sur son royaume en or,
Domine la planète de vie,
Illumine son trône de faisceaux lumineux,
Fusionne la sphère d'une palette en feux,
Un corps céleste amoureux,
Caresse l'univers d'onde en rai,
Épouse les nuages rosés de pluie,
Farde la chair ambrée de reflets,
Paillette l'atmosphère irisée d'arc-en-ciel,
S'enflamme sous les feux de la passion,
S'empourpre d'une teinte rougissante,
S'embrase de rayons solaires,
Flambe le monde d'un rouge écarlate, 
Reflète sa grâce en beauté,
Miroite son élégance, 
Sur l'écume nonchalante,
L'encrier se meut emporté par l'ardeur des mots, 
En transe les offrandes se perpétuent,
Sous son charme les déesses se hâtent,
Se sacrifient sur l'autel de sa divinité.

.....


La légende d'une fois,
Nous conte qu'autrefois,
Dans le jardin de l’Eden,
Des voix celtiques,
Parlant à travers les oreillettes,
De la cour en satin de velours, 
De deux corps amourachés,
Se promettent le rêve enchanté,
D'une nuit de chasteté.

Le monde émerveillé,
A l'écoute hasardeuse,
Gage de ne rater ce spectacle lunaire,
Au port théâtral, 
De mémoriser l'événement,
D'un siècle millénaire précieux.

Le contre-jour tant attendu surgit,
Une munificence royale sentit,
Une chute inéluctable, 
Agonisante mort de la lumière,
Sous les bougies de quelques témoins,
Des étoiles rayonnantes d'éclats.

Une festivité sous l'ombre de la nuit,
Un fugitif rougeoiement,
Perds les flots de la raison, 
Descends les marches frêles crépusculaires,
Se pare joliment de perles sanguines.

Un aspect irréel prend possession, 
Du ciel en un laps de temps,
Une envolée de grains impérieux,
Découle en cascade de secondes,  
Mais pour eux ce n'était qu'éternité,
Au-delà du temps présent.

Une ultime lueur éclaire les cieux,
La fusion de deux corps prend feu,
Le ciel, la terre s'assombrissent,
Le rideau du soir tombe magistralement,
Sur une scène suspendu en haleine,
Le silence disperse les nuées blafardes,
Un paysage éblouissant en altitude.

Brève fougue d'une poudre d'or et d'argent,
Un instant ou la lumière se fane,
Et l'ombre se réveille de ses cendres,
Une lueur règne l'obscurité,
Leurs regards longtemps éloignés,
Se rapprochent, se croisent, s'accrochent,
S'effleurent, se touchent,
La magie d'une nuit,
Un sacrifice inouï.

La nature bat le son des cloches,
Sous la musique des muses,
Un chant lyrique sacré,
Une danse hiératique figée.

Le charme d'une incantation,
La terre cesse de tourner,
Pour fusionner ces deux astres enlacés,
L'Olympe immortalise, 
Cet amour en délices, 

Sous les feux d'un voile d'éclipse...







                                                                                                                         sous les feux d'une éclipse...