10.12.12

Un frisson d'Etna... un ravage turbulent







Un ouragan en éclat de maux, 
Une cisaille dans ma tête,
Saigne dans un labyrinthe de vaisseaux,
Irrigue des veines assoiffées de sang,
Un désordre mental s'offre à ma chambre noire,
Mille faisceaux sur mon champ visuel,
Un flou gris, sur une netteté en noir et blanc,
Une mémoire en paradoxe à ma morale,
Qui se veut de raison...!!,
Une folie d'égarement en justification,
Une illusion en témérité aveuglante,
Aberrante en résolution,
En théorie, en théorème, en résumé dépourvut de sens,
La thèse d'une mémoire qui ne consolide à la réflexion,
L'évasion de la pensée en camisole du mea-culpa,
Une insomnia en dérision,
Comme c'est flagrant!!,
Cette cupidité en stupidité,
Une subordination à l'intelligence,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

J'avais une douleur terrifiante,
Un battement en chamade,
Qui menait le pas de danse...??,
Chacun fit un signe,
Le tympan d'un tempo,
En soprano tambourina,
Une drogue à administrer de suite,
Allégea un soupçon des neurones engourdi de souffrance,
J'ai mal des maux, qui accusent ma vue,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Mes yeux se doivent d'être au repos,
Et suggèrent des jumelles, le temps qu'il faut,
Pour décharger le réseau,
Ceci n'est qu'un premier constat,
D'une série de révisions,
Le reste un bilan ou un check-up,
Une négligence, d'une santé en détérioration,
De stress culminant,
D'ondes vibrantes en écoute permanente,
D'un fichu temps,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Une dégoûtante, dégoulinante perle froide sur le front,
Une sueur fébrile monte en température,
Au-dessus de la moyenne,
Au secours en demande,
D'un conseil en attente,
J'aimerais en finir,
Une persistance accrue,
De jour, comme de nuit,
C'est une folie sans répit,
Je m'enfouis...!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Je sombre dans l'oubli,
Mes yeux se ferment,
Lentement de paresse endormi,
Dans un profond sommeil,
J'en ai marre...!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Cette souffrance m'accapare,
A chaque bruit de son ou de lumière,
Ceci est affligeant!!,
De grâce...!! Ayez pitié de mes neurones,
Qui ne réclament que silence et paix,
A un corps endolori,
Et gravement atteint à une secousse de poumons,
Dans l'abîme d'un antre gorge,
Sort d'une cage thoracique,
Chargé d'air infect,
Un virus s'échappant en flagrant,
Contamina les autres membres,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Le nez est le plus fragilisé,
Susceptible de choper l'érosion,
D'ailleurs, d'apparence morne,
Suinte en sueur, 
S'essuie sa honte d'un torchon en papier,
Accuse le coup de sa défaite,
En rouge, le bout de son nase,
Les mains et les bras sont en torpeur de mouvement,
La voix souffle à peine un son audible,
Vous me faites honte!!,
Vous avez si vite capitulé,
En lutte et en combat, 
Je vous ai appris à combattre,
Nourris pour être la défense à mon immunité,
Je vous ai en santé gavée,
Honte à vous!!,
Mes compagnons de route,
Vous me rendez faible en duel,
Contre un ennemi juré,
Ce virulent virus,
En turpitude insolente,
Je l'aurais...., je vous le promets,
Et vous en attendant, 
Allez-vous-en!!,
Le temps que je recouvre ma santé,
Hors de ma vue!!,
Laissez-moi dormir,
Je suis trop fatiguée,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

Une tempête de vagues,
D'oxygène et de globules,
Un parachute de vitamines,
Se multiplient en facteur,
Par dizaines, par centaines ou par milliers,
Se regroupent en alphabet,
Souvent en solo, en duo, ou en trio,
Et parfois même en nombre,
Pour arroser l'alliance, 
Des molécules en couleurs,
Des particules infimes,
Ne se voit qu'avec un agrandisseur de vision,
Pareil à une sur dimension,
Des fragments entre deux vitres en lamelles,
Ils aiment jouer à cache-cache,
Un liquide propulsé au milieu,
Dévoile leur secret en fluo ou en UV,
Plus personne n'est à l'abri,
Le jeu est fini, le temps d'une décomposition,
Mon Dieu!! comme c'est long...,
Je déprime en sommeil morbide,
Mes facultés de pensée me tiraillent,
Je n'arrête de divaguer en frisson,
Ma température est au summum,
Affichant un trente-neuf ou un quarante,
Je brûle de chaleur,
Des compresses froides,
Rien à foutre!!,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête...

On me souleva, je glissai dans un bain froid,
Une eau glacée, gelée transperce mes entrailles,
J'étais giclée au visage,
J'étais comme une momie,
Qu'on martyrisa doublement,
Livide, frigorifiée,
Enfin, le supplice fini,
On me couvrit de couvertures,
Réchauffa mes membres alourdis,
On alluma du feu à mes côtés,
Après un long moment, je me réveillai,
Une odeur de soupe de légumes,
Me proposant comme un tranquillisant,
A mon débordant appétit,
Mon Dieu!! comme c'est bon,
De me réveiller... après un Etna en ébullition, 
Il ne resta que les larves chaudes,
Se déversa sur un corps froid,
Retrouva un soupçon de vie après une survie,
Ô!! Ô mots et Ô maux de tête... 

Mes  mots chéris, vous m'avez manqué...,
Et vous les maux..., je vous hais à souhait...!!