12.4.12

Le Doux miel ...




Le miel me convoite et me charme,
Ma peau est satinée sous son reflet,
Il me caresse et le succulent de sa sève me saisit,
Mes douces lèvres passent et repassent sur ma peau,
Pour goûter au miel défendu qui fond,
Il me séduit et je n'arrive plus à l'arrêter,
Mon corps l'appelle et lui tout gentillement est là,
Me suppliant de ses yeux ...

....

Doux miel ... qui arrose mon corps de chaque lumière magique de la poudre d'or,
Doux miel ... tu me lèches et me combles,
Je rentre un doigt dans ton pot de miel,
Humm ... Que c'est bon ... !!,
Je ferme les yeux,
Une envolée des sens,
Doux miel ... tu es des fleurs ou des montagnes,
Doux miel ... ton parfum est exquis et ton essence m'enivre,
Doux miel ... sur ton passage, tu as laissé tes empreintes à jamais effacé,
Doux miel ... j'ai la tête qui tourne et le coeur qui bat ...
Seras-tu le phénomène de mon agitation ?,
Doux miel ... ce soir, je serai le champ de tes fleurs ...









L'art de manier l'épée des coeurs ...




Toi ...
Le beau parleur, le substitut d’Éros,

Toi ...
Le grand orateur des maux d'amour,

Toi ...
Le sauveur des rivages frêles en manque de passion,

Toi ...
L'explorateur des eaux troubles, en la nage une virilité exploitée,

Toi ...
L'imaginaire en rêve ta demeure secondaire,

Toi ...
L'ennemi juré du destin en ses filets point péris,

Toi ...
Le rival incontestable des âmes sans défense,

Toi ...
Par ton épée, tu signes d'un "A" ... inépuisable,
Des coeurs coulent un sang assoiffé,

Toi ...
Le fin dégustateur de sèves, de goûts sucrés, âpres, amers, moites ...
Sur des fraisiers sauvages ta sueur en parfum délaissé sur ton passage,

Toi ...
Yeux de pitié gémis qu'on arrose ses terres desséchées ...

Toi ...
Qui a défié la nuit au lever à l'encontre des nuits inassoupies sous des draps d'insomnies,

Toi ...
Qui brise le silence par des mensonges quand tu te tais et qu'à l'intérieur,
Tu bouillonnes en rythmes et en mots,

Toi ...
D'égards insoupçonnés, tu me lâches,
Au milieu d'un chemin, tu me laisses,
A mes questionnements me débattre,
...

Moque-toi de moi ...






Moi Femme ...
En ce jour de gloire, je me moque de toi ouvertement,
Par tous les droits qui me sont dus, acquis, innés, réfléchis, domptés ...
Et joliment adulé ...

Moi Femme ...
Je me moque de toi par le verbe et le temps,
Que je manie avec acharnement,

Moi Femme ...
Je t'achève par mon épée de féminité en douceur lacérée,
Ta perte est en moi ...
L'admettre te sauvera d'une perpétuelle agonie ...