28.6.13

.....................................






Je prends ma plume pour écrire, et je ne trouve aucun plaisir à le faire, ni aucune envie d'épuiser dans les mots, ni même lui en apposer un titre. Comme l'amour et le soin portaient à mes autres textes.

J'écris, non pas, par mes propres mots, qui persistent à être des lettres muettes pour les coeurs malades.

Cherchant le triomphe sur le dos des frêles âmes. Heurtant la sensibilité d'autrui par de la méchanceté gratuite, ou par une plus vile cruauté. Vous essayez de me heurter au plus profond de  mon  âme.

Vous vous êtes soulagé en m'ayant entraîné dans la boue...

Tant mieux si vous avez pris autant de plaisir...

Ne craignez rien, je ne riposterai nullement, contre vos pierres naufragées. Lancez autant, et que même j'applaudirai à vos audacieuses performances.

Peine perdue si vous pensez m'atteindre...

Je ne crache jamais sur une main qui m'est tendue, ni ne poignarde le dos qui m'est tourné en confiance, ni ne profite des malheurs des autres pour prendre ma revanche. 

Ceci est contre ma sobre éducation et mes principes moraux... 

Je n'ai pas besoin de porter mon armure défensive, contre l'avidité crue, de vos mots blessants. Cependant, ils ne peuvent plus être rattrapés sitôt déchus.

Je vous laisse gambader avec, au gré de vos envies, et selon le souffle gémi du vent.... 
Qu'il soit votre cheval de Troie... 
Il ne récoltera que le bruit sourd de tambour des funérailles.

Allez-y faite bon usage !

Goûtez à ce plaisir et éparpillez mes faiblesses, et mes secrets au grand jour. Si vérité y est... 

Vous avez partagé ma couche un jour, et mon intimité ne vous était point secrète. 
Vos secrets étaient les miens, et sont restés enfouis à la même place où vous les avez mis. Nul ne pourra les atteindre, tant que vie m'est donnée.

Je suis consternée que de mes vertus point étalées... même pas un soupçon, ou un leurre d'une trouvaille ! ... Vous avez raison, mon apparence vous est invisible...

Vous faites l'éloge de vos offrandes, vantant vos prouesses et étendant vos exploits.

Ô ! Gloire à la vanité démesurée...

Votre orgueil est outrancier sous le sourire d'un scélérat... 

Vous exhibez ce que le Seigneur vous a donné, et vous soumettez clairement de ce qu'il m'a privé...

Fort heureusement ! Que vous n'êtes pas le donneur, on vous aurait mendié l'air à respirer.

Sachez ! Que la main gracieuse divine est continuellement tendue, vers les âmes charitables. A ceux qui lèvent encore haut les bras, sans honte, ni crainte, avec l’opiniâtreté propre à la foi, qu'un jour, ils nous seront rendus remplis, en hommage à notre abstinence. 

Cette austérité est un halo transparent qui entoure l'âme des croyants.

Sachez que s'il m'a privé pour vous en donner, c'est qu'il me réserve d'autres encore meilleurs.

Qui seul sait ce que nous réserve le Destin ??...

Vous ne savez pas de quel habit est fait "un lendemain"...

Tant que souffle de vie nous est donné, tant qu'écriture n'est pas encore lu...

Ô ! craignez les pages qui restent à écrire, qui peuvent être lourde à supporter ou à porter.

Je suis différente certes, mais je ne suis pas insensible, ni indifférente, et que même ma grande sensibilité est mise à rude épreuve, et c'est bien elle qui me fait défaut.

Remémorez mes bras qui étaient pour vous, un âtre de refuge aussi chaleureux que le soleil brûlant de l'été.

Ma tour d'ivoire pure est mon salut. Je n'aime partager les bas étages où pullulent les ragots du temps perdu. Ce temps est si frêle et nous est compté.

Je ne vous porte aucun sentiment de rancune, ni que j'éprouve un ressentiment de rancoeur à l'égard de quiconque, qui continue à me blesser ouvertement.

Je n'ai pas de leçon à vous en donner, ni à en recevoir... 

Le logis de chacun étant un grêle vitrail... 

Contrairement à vous, il y a longtemps, que je vous ai pardonné vos maladresses et vos erreurs.

J'endosse la soutane d'une âme pieuse, qui enseigne le "Pardon", la "Sagesse" et la "Pensée".

Le pardon est un mot fort déprécié par le commun des êtres. A lui seul, il tolère le poids d'une montagne depuis la nuit des temps. Je ne vous parlerai pas de son bienfait. Je laisse le soin à d'autres, de vous témoigner son apaisement. 

Quant à la sagesse, qui est dotée d'un temps de mesure. Selon une échelle graduée, et est attribuée à qui résiste le plus, à l'impact des susceptibilités extrêmes des attaques injurieuses. Je dois avouer que très peu y arrivent, et je ne prétendrai pas être parmi. Mais je me considère à ma première marche. Je suis confiante, j'y arriverai.

Alors que la pensée est étant une étendue de l'horizon, où erre et vague l'esprit. Je pourrai même aller plus loin, et je vous dirai, prenez le temps d'observer la nature qui vous entoure. Elle n'est certes pas là uniquement à titiller vos papilles.  

Quant à moi, il y a longtemps que j'ai fait la paix avec moi-même... Je me sens sereine, avec le peu de bonheur que m'offre la vie... Le peu dans son immensité peut être aussi grand... A chacun sa philosophie.

Sachez que ma porte vous sera toujours ouverte... 

Je ne garde de vous que les bons Souvenirs... 

Gardez ceci en mémoire...
"Dieu ne peut descendre vers l'homme, mais l'homme qui est sa créature peut monter par son ascension vers Dieu... "
"Glorifiée est l'âme qui se bouscule les rangs de l'ascension... "

En ces jours de piété, avant le mois saint.. Je vous fais don de cette charité. C'est une prière très émouvante de portée... 
Qu'elle soit porteuse d'Amour et de Paix...

Prière :

Au nom du Dieu Clément et Miséricordieux



يا الاه اسمك شفاء و ذكرك دواء

وقربك رجاء و حبك مؤنسي 

و رحرمتك طبيبي  و معيني 

في الدنيا و الاخرة

و انك انت المعدلى العليم الحكيم ٠٠













27.6.13

Extraordinaires photos de la Pleine Lune




La super lune a offert un spectacle incroyable cette fin de semaine.
En effet, elle était à son point le plus proche de la terre et semblait beaucoup plus imposante qu'à l'ordinaire.



Le dimanche 23 juin au soir, c'était la pleine lune, vous avez surement constaté sa beauté, un spectacle lunaire fort inégalable.
Les fans d'astronomie et les plus curieux de l'espace ont pris des superbes photos dont voici quelques belles illustrations.



La pleine lune a emprunt en effet un visage quelque peu différent de l'ordinaire. Plus imposante, plus lumineuse.
Un phénomène appelé "super lune" qui est toutefois très occasionnel.



Pour qu'il se produise, la lune doit répondre à ces deux conditions : être pleine et être à son point le plus proche de la terre.
En effet, l'orbite de l'astre est légèrement elliptique.



Sa trajectoire présente donc un périgée, point le plus proche de la terre, et un apogée, point le plus éloigné.



La distance qui sépare la Terre de la Lune est de 356.410 kilomètres minimum et de 406.740 kilomètres maximum.
La lune était à 357.000 kilomètres de la terre ce dimanche.
La lune a atteint sa forme la plus pleine dans l'après-midi alors qu'elle se trouvait à environ 357.000 kilomètres de la terre peu avant d'atteindre "son pic".



Elle était visible dès le coucher du soleil au soir et est apparue jusqu'à 14% plus grosse et 30% plus brillante qu'habituellement.
"Super lune" est un terme qui n'est pas vraiment reconnu par les astronomes mais qui est de plus en plus employé pour décrire ce phénomène.




Ce week-end, il s’agissait de la plus grosse pleine lune de l'année 2013 mais pas de la seule.
Le 25 mai dernier, la lune était également pleine et relativement près de notre terre. Toutefois, elle est apparue moins impressionnante que ne l'était ce dimanche.




L'an passé, aussi au mois de mai, une "super lune" avait déjà pu être observée et photographiée aux quatre coins du monde pour le plus grand plaisir des astronomes professionnels et amateurs.




Pas d'impact sur la santé ou d'éventuelles catastrophes contrairement à certaines croyances populaires, la pleine lune n'est liée à aucune multiplication de catastrophes naturelles inhabituelles, tiennent à rappeler les chercheurs.




Selon les chercheurs, les changements gravitationnels provoqués par cette réduction de distance entre la Lune et la Terre ne sont pas suffisants pour modifier de façon significative les forces tectoniques d'aucune manière.




De nombreuses études ont été faites sur ce genre de sujet par les scientifiques de l'USGS et d'autres. Ils n'ont rien trouvé de significatif", expliquait l'an dernier à LiveScience John Bellini, géophysicien à l'institut de géophysique américain.




La NASA a elle, indiqué que seules les marées devraient subir les conséquences de cet événement. Une corrélation qui se traduirait par une légère augmentation de la hauteur. De même, aucune étude n'a réussi pour l'heure à prouver que la pleine lune avait un impact sur la santé ou le comportement humain.



Sources : maxisciences




Phases of the Moon
Just see video of scientific information and with music, enjoy it !!













25.6.13

L'éclat




Avant de me juger....

Chausse, mes chaussures et marche avec, 
Tout le long de mon périple de vie...,

Tu sentiras ma peine et ma souffrance,
Au moment où je marchais sur la braise,

Endosse, mes sacrifices et ma persévérance, 
Lorsque les portes m'étaient closes,

Porte, le fardeau de mon impuissance,
Quand la faiblesse engourdissait ma lancée,

Monte ma monture, aussi étroite qu'elle fût, 
Et galope sur le sable caniculaire du désert,

Mendie,  mes  joies et  mes rires, lorsque 
la douleur me poursuit jusqu’à ma couche...,
****
Nous sommes dotés de deux oreilles et d'une seule bouche, 
Ecoute deux fois plus, avant de parler.........

Arrête la machine infernale dans ta tête,
Qui ne sert qu'à critiquer, 
Accepte l'autre,
Tel qu'il est réellement....

Le monde créé par le Seigneur n'a jamais été identique,
Le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest.

Cette différence implique...
"NOTRE RICHESSE"











Le véritable amour est...
celui qui ne meurt jamais....

Il est enraciné sous la terre, 
Ses fleurs onques ne tarissent,
Même si souventefois, 
Elles subissent le mal du temps,
Mais elles fleurissent de plus belle,
Par un soleil de printemps,
Dorment sous la belle étoile,
Au doux cantique spirituel des souvenirs ,
Regorgent d'une brise en cascade,
Lors d'un été véhément,
Un léger sourire sur ses pétales,
Tendre comme la rosée candide d'un beau matin,
Le miellat suinte au trait de flamme, 
Humer l'encens naturel de son odeur est un art,
A celui qui a connu ses charmes,
S'est bercé de son amour,
A cueilli le fruit de sa beauté,
Tout le long des saisons...













2.6.13

La peau de chagrin...


-VII-
Ma constellation...
***

La vraie beauté est celle que dégage 
Nos yeux...
Le regard est l'écriture invisible 
De l'âme...
Une lumière croisant l'axe
D'un chemin...



Ombre de moi, 
Paresse d'un loir, 
Rode aux confins de mon émoi, 

Mon âme se révolte contre ta loi, 
Arrache les chaînes arrimant ma croix, 
Le sang coule à petit flot loin de ton poids, 

Illumine ma voie, 
Loin de toi,

Mon lit est mon choix,  
Point!! je ne serai sous ton toit,

Je me libère des lianes d'une fois,
Courir à travers la joie,
D'un monde parallèle à soi...




   Les couleurs d'un nouveau jour perçaient les persiennes closes de ma chambre sceptique. Des lueurs de vie filtraient l'air de ma tombe. Des pastels intrus embaumés de parfum la sueur de mon deuil. Des rayons timides se faufilaient entre les brèches inanimées de mon âme. Une frémissante chaleur frêle percutait mes yeux assommés de pénombre. 

   J'ai éparpillé l'album photo de ma vie par terre. J'ai traversé sur la pointe des pieds nus, les espaces en ascension. Je m'arrêtais à chaque étape de ma traversée. Je scrutais l'apparence tendre de mes photos de mariage avec ma robe blanche, enlacée dans les bras de mon mari, le bonheur et l'amour se lisaient sur nos visages. On s'était juré fidélité éternelle, une prière avait escaladé les marches des cieux, de partager nos joies et nos peines. Il avait prêté serment de prendre soin de moi et de me chérir à jamais... A présent, je me retrouvais seule... une larme coula le long de mon visage. 

   Une autre marche, mes photos avec mon ventre rond, c'étaient les débuts de ma grossesse. La maternité feuilletée inlassablement son bonheur sur moi. J'attendais cet événement avec impatience, être une mère me comblait de Félicité. Les yeux de mon mari pétillaient de béatitude, sa main sans cesse sur mon ventre, il se penchait la tête pour écouter les petits mouvements de son enfant. Avec amour, il lui chuchotait les consignes, de rester sage et de ne pas épuiser maman. Il était très assidu à nos rendez-vous chez le médecin. Il ne lésinait jamais à m'apporter mes envies hasardeuses et souvent hors saison... d'autres larmes coururent sur ma joue.

   Machinalement une autre marche s'ensuivit, les photos de mon anniversaire. J'ai pris du poids à cette époque, mon mari aimait mes rondeurs. Quand je me contemplais devant le miroir, je me plaisais à voir cette métamorphose physionomique m'envelopper. Mon corps opérait à des changements naturels. Ma poitrine avait pris un peu de volume, la sève d'un breuvage nutritif, allait alimenter un être si fragile. Allaiter mon bébé devenait un rêve pour moi. Un embryon fécond se développait chaque mois dans mes entrailles, pour donner vie à une créature humaine... Quel miracle du divin !... mes larmes prenaient un plaisir fidèle à couler sans répit.

   J'ai eu toutes les peines du monde à monter cette marche, c'était la plus douloureuse, de celle qui demeurait une bée lancinante.  Ma première échographie, je n'ai jamais pu l'oublier, nos pleurs de joie à deux, en écoutant les battements de coeur de notre bébé. Un moment mémorable... Je les ai datées et je les ai mises dans l'album de mon enfant...  un flot de larmes ruissela...

   J'ai commencé même à lui tenir un journal intime à lui seul. Je tissais des liens entre nous. Je lui façonnais ses souvenirs. Qu'il soit une fille ou un garçon était le cadet de mes soucis, les deux étaient les bienvenus dans mon logis d'amour, pourvu qu'ils soient en bonne santé, c'était le Primordial à mes yeux.

  J'étais submergée à l'idée de vouloir être une mère formidable et ne pas faillir à ses besoins, alors j'approvisionnais mon environnement par des bouquins sur l'allaitement, sur comment suivre les premiers pas d'un bébé, sur l'éducation des enfants, des témoignages de mères, j'étais même abonnée à des magazines de santé pour bébé... Tous les livres et revues étaient éparpillés un peu partout dans la maison, sur les étagères entre les bibelots du salon, sur la table de chevet de ma chambre à coucher, et plus encore dans celle de mon enfant... C'était envahissant, mais aussi, j'avais peur de ne pouvoir être à la hauteur de cette responsabilité.... Un écho retentit de larmes, saisit mon coeur... D'autres photos prenaient forme à chaque marche, mes pas devenaient lourds, si bien que mes pieds embrassaient le sol... 

   J'ai laissé une lettre traînée sur le bureau de mon mari... j'ai griffonné dessus : "J'ai besoin de prendre du recul par rapport à nous. Tu mérites tout le bonheur. Vis ta vie. Je t'aime..." ; Je n'ai pas pu lui écrire de me pardonner, c'était trop tôt. Mon coeur saignait encore, et j'étais bien trop faible pour pouvoir pardonner à quiconque, même à moi-même... Je ne lui ai jamais remis cette lettre, mais bien après............

   Soudain, le téléphone sonna.... Je sortis de ma torpeur, je revins à ma réalité du moment. J'enfilai ma veste, pris ma valise dans ma main, et fermai à mon tour la porte de ma demeure. Je n'avais besoin de rien, j'endossais mes souvenirs et mes tourments avec moi, et qui allaient fréquenter mes jours assidûment. 

   Un frisson d'angoisse me parcourus à l'instant l'échine, un terrible pressentiment me noyai l'âme, ma détresse fus telle qu'un oiseau de proie... Je fuyais mon passé, j'avais besoin d'entamer une nouvelle page, de me retrouver avant tout. Je devais faire le vide en moi, reconquérir la femme que j'ai perdue. Doser cet amour de mère qui me hantait la vie, et auquel mon corps aspirait tant d'envie. Je devais apprendre à surmonter les épreuves et  pouvoir continuer à vivre. Les jours pouvaient ne pas être heureux, mais je devais les vivre malgré moi, et bâtir un espoir... 

.....


Un regain de survie... 
Dans un monde d'oubli... 
Reprendre la brise d'air là où...
J'ai déposé mon corps en suspends... 
Des pas nonchalants sur le sable désert... 
Le frêle bleu de l'eau sous mes pieds endormis... 
Embrasse l'écume de la patience...
Sur le rivage de l'abandon...