Entre la bouche qui blesse et la bouche qui console...
Entre les yeux qui condamnent et les yeux qui éclairent...
Entre les mains qui donnent et les mains qui dépouillent...
Entre les pas sans trace et les pas qui nous guident...
Où est la différence... la mystérieuse différence ? ?...
[Inconnu]
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En chaque parole, avant d'avoir été prononcée,
devrait passer par trois portes...
Sur le premier arc est écrit "est-ce vrai ? ;
sur le second une demande
est enseignée "est-ce nécessaire ? ;
sur le troisième sculpté en ultime
demande "est-ce une parole gentille"...
Une parole juste surpasse les confins
et les trois barrières sans se poser de questions...
et arrive à son destinataire avec
sa petite ou grande signification...
Dans ce monde d'aujourd'hui,
où les paroles inutiles, futiles sont gaspillées...
Il leur faudrait une centaine de portes...
dont beaucoup resteraient définitivement fermées.
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J'ai poursuivi la félicité, le bonheur
à chaque coin, recoin et lieu,
croyant le trouver caché derrière les montagnes
ou au milieu des vallées,
mais plus vite, je me suis rendu compte
qu'il vivait à ma proximité...
en chaque respiration,
en chaque souffle de vie...
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La mer parle très souvent avec des mots lointains...
Elle nous raconte des choses que personne ne sait.
Seuls ceux qui connaissent l'Amour peuvent apprendre
la leçon des vagues.... des écumes...
qui ont les mêmes vibrations mouvementées du cœur...
[Romano Battaglia]
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J'articule les phrases en bégayant des syllabes en maux
Des larmes picotent mes yeux... glissent en danse sans répit
Heures aiguës dans l'âme vide... à des paroles défuntes
J'ai perdu la mélodie de nous sous les cendres triturées
J'ai perdu la mélodie de nous sous les cendres triturées
Une indifférence macabre... chatouille l'air glacial qui fige d'un coup la motricité de ma moelle
Des verbes orphelins prometteurs de nuits de bonheur
Des verbes orphelins prometteurs de nuits de bonheur
Vaincre un demain... obsolète licence qui obscurcit les pas frêles sans toi
Je trésaille dans cette absence où le délire sollicite mes entrailles
Pourpre doute et bref pressentiment tenaillent mon émoi
Le cœur et la raison se bataillent en duel meurtrier
Soulevant un pan déchiqueté... emportant le sanglot cru
Je me meurs en goutte entre eux
Mon corps est ivre de vivre sous les ailes de ma peau
Des crises d'une berceuse déchirante tue mon discernement hostile au linceul des jours fanés
J'allume une lanterne de fleurs à la recherche de galets marins
J'allume une lanterne de fleurs à la recherche de galets marins
Mon aura embrasse un coin de philosophie
A des bouches géminées... arides, avides d'amour éphémère
A une désinvolte légèreté nulle
A une désinvolte légèreté nulle
Mon retour abattu vers mes écrits délavés, piétinés, disparates, vendus, prostitués en des baisers fous, flous...
N'atteignent la vanité du cœur
La rosée du matin arrose de fraîcheur mon corps endoloris, meurtris, trahis... se taire le silence à jamais
Serre mon cou... m'angoisse à l'agonie
Serre mon cou... m'angoisse à l'agonie
Mon cri suinte... strident, acère l'haleine de ma mémoire dépossédée
Les ténèbres hébétées en rafale impotente
Les ténèbres hébétées en rafale impotente
Le désespoir d'un visage désespéré... sombre l'écho des illusions
Incapable d'austérité aveuglante
Captif des bruits des cloches constantes dans la tempête de mes souvenirs
Je hèle le temps de ressusciter le calme de la mer en convulsion de révolte mouvementée
Je hèle le temps de ressusciter le calme de la mer en convulsion de révolte mouvementée
Je pars en complice d'avoir cru au tempo des sons égotistes
Prisonnière dans les tréfonds de ma solitude
Perdue dans les repères de feuillets noircis d'encre soyeuse
Je me délivre dans la vie
Je me fige le sourire sur des visages inconnus
Tous sont chargés d'histoires semblables ou croisant la mienne
Je traverse le temps aux envies titubantes
Loin de moi ma poésie naissante dans des bras glaciaires
Loin de moi ma poésie naissante dans des bras glaciaires
Loin où meurt la mer de mes rimes graciles, fragiles en mon écrin
Plus proche de ma plage... la distance du sable moite sur le rebord des plis des écumes de l'espoir
S'achève la lueur de l'horizon de mes folies
Un champ verticale de mon escale en arabesque permanente éternelle
Un champ verticale de mon escale en arabesque permanente éternelle
Un unique retour sur des désirs de versets inachevés
Un navire naufragé sur l'ourlet de mes pensées
Un départ vogue la terre sous mes pieds
Un départ vogue la terre sous mes pieds
Un creux dort au chant des ondes iodées
Des replis de regrets séchés répartissent le supplice noyé
Je remonte un chemin de frissons soucieux de mon existence submergée
Je caresse une forteresse de mes effrois
Je pénètre ma chair... un rivage cruel d'insomnie
Je me perds en combat blessé dans ma virginité abusée
Ma langue frôle mes tempes de remords
Je trébuche sous mes grandeurs déshonorées
Une frénésie de crainte en sommeil éveillé
Mon éveil fut long entre le passé et le rapt ourdi
Je frémis sous ce froid de vérité limpide, réelle... une évidence
Assaille mon visage en gerçures balafrées
Je me guerroie en perpétuel accrochage à une piètre brise en offrande
L'assoiffé spectre de l'oubli me saisisse la face d’affront
Mes mains cambrent en attente avant l'ultime abandon
Mon essence se voit de porter un bagage si lourd de mes audaces descellées
Un muet secret perdu à l'aube d'un trauma soleil
Un muet secret perdu à l'aube d'un trauma soleil
Je vibre en douleur de mes peines
Des matins ternes de lassitudes annoncées
Me recouvrir vers d'autres chaleurs étrangères
Je déserte les draps de chapitres faussés enclos
Je n'accompagnerai les rayons de l'automne
Je n'accompagnerai les rayons de l'automne
Je ceins les voix étreintes de nos yeux
Je n'aspirerai la soie de nos transes en parfums enivrés
Je partirai en m'essoufflant nos fragrances démesurées
Je serre en moi un instant où ton regard à percer mon ciel
Se figent en moi tes sourires en empreinte lointaine
Perdre la fougue de ton regard bouleversant
Les jours sans lumière pleurent mes paupières lourdes
Les nuages d'un masque ternis de nuées de leurres
Des chemins renaissent aux confins des êtres
Resurgissent à chaque rencontre et brisent nos idéaux
Le vécu partagé sans étincelle d'amour fade saveur morbide
Des portes s'ouvrent et se referment lors des traversées... pour se quitter sans adieu...
Un voyage qui finit sans promesse d'approche
Un voile soutenant des filets d'orgueil outré
Ébullition d'une silhouette maniaque en vain
Esseulée dans l'ouragan espiègle d'une petitesse de soi...
...
Les perles de vent voleront au chant vertigineux d'un cotonneux mystère du Ra...
Ardente fût la caresse d'un pétale de peau...
Je serre en moi un instant où ton regard à percer mon ciel
Se figent en moi tes sourires en empreinte lointaine
Perdre la fougue de ton regard bouleversant
Les jours sans lumière pleurent mes paupières lourdes
Les nuages d'un masque ternis de nuées de leurres
Des chemins renaissent aux confins des êtres
Resurgissent à chaque rencontre et brisent nos idéaux
Le vécu partagé sans étincelle d'amour fade saveur morbide
Des portes s'ouvrent et se referment lors des traversées... pour se quitter sans adieu...
Un voyage qui finit sans promesse d'approche
Un voile soutenant des filets d'orgueil outré
Ébullition d'une silhouette maniaque en vain
Esseulée dans l'ouragan espiègle d'une petitesse de soi...
...
Les perles de vent voleront au chant vertigineux d'un cotonneux mystère du Ra...
Ardente fût la caresse d'un pétale de peau...