31.7.19

Je suis une exilée...

Je me permets de verser dans le propre "Célinien" au contact de l'air ambiant... L'abrupt et la brutalité de l'évidence me pousse à la révolte... Je mords dans la chair de l'irrespirable qui me tue et me flagelle l'esprit.. La fausseté excessive des êtres m'accable la volonté de résister... Le superficiel troublant, chemine comme un héros... Je traîne mon propre destin dans la nuit profonde, une écriture déchirante à la manière de "l'existence et l'existentielle" qui fulmine jusqu'en mon tréfonds dans l'aridité des esprits immobiles... Un soupir en tempête comme une dernière respiration, d'un témoin vivant... Je crois vous oublier, mais voilà, que vous reveniez me hanter la vue, la perception... Je vis comme une condamnée, non plutôt, je suis une condamnée... entre la sidérante honnêteté et la cuisante conscience morale... J'avoue que je trébuche par moments, dans ce voyage propre... Je me traîne l'âme, usée jusqu'à l'usure pour ne pas céder, tomber du haut d'une falaise... Le visage de la vérité me persécute comme une ombre. Une histoire indélébile qui me hante assidûment la parole, la réflexion. Un sceau gravé sur la conscience, et en crucifix se porte sur mes épaules... Je me consomme dans le sarcastique, et me consume dans le mordant bâtard qui m'efforce à le descendre punitivement ici. 

En dernier, ma partition écarlate... Adoptez ma voix et fredonnez mon chant...





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